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(Ludovic Maréchal - Alban Bouquette) A la ville sans prétention Je suscite l'admiration Mes parents ne m'ont pas raté Je suis bourré de qualités J'suis élégant, athlétique Intelligent, fort, sympathique Et pourtant de tous ces talents C'est regrettable mais il en Est un qui me gâche la vie C'est cette beauté qu'on m'envie Et qui n'me laisse pas de repos J'en ai vraîment marr' d'être beau Vous pensez tu pousses un brin Tu es beau mec et tu te plains Être agréabl' à regarder Y'a pas de quoi êtr' emmerdé Mais rendez vous compte Des difficultés qu'un play-boy affronte Il me faut sans cesse me méfier Des agressions injustifiées Que je plaise, que je séduise Il y en a que ça défrise Je n' suis pourtant pas un salaud J'en ai vraîment marr' d'être beau Dès que je descends dans la rue Toutes les femmes sur moi se ruent C'est pas tous les jours qu'on peut voir Un Apollon sur un trottoir Ell's attaquent Milliards de seins, millions de croupes Et j'ai beau jouer l'indifférence Cett' abondance me porte aux sens Il me faut combler en série Ces nymphomanes en furie Cela me mèn'ra au tombeau J'en ai vraîment marr' d'être beau De plus beaucoup de ces Vénus Sont mariées avec des gugusses A qui les revers de l'amour Font totalement perdre l'humour Ils me guett'nt, me pourchass'nt, me traqu'nt Couteaux, matraques Ou se promènent cramoisis Cailloux, fusils Si je n' crèv' pas d'apoplexie C'est que l'un d'eux m'aura occis Je serai la proie des corbeaux J'en ai vraîment marr' d'être beau 
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